
Il y a des périodes de la vie où on se sent un peu « au milieu de tout »… et pourtant très seul. Entouré, mais isolé dans ses pensées. Aimé, mais inquiet de ne pas l’être assez. C’est souvent ça, l’adolescence.
On peut avoir des amis, beaucoup même, aimer rire, faire la fête, partager des moments de complicité… et malgré tout, se sentir rempli de complexes, de doutes, d’interrogations. On peut avoir peur des conflits, angoisser à l’idée de perdre une amie, s’inquiéter d’avoir blessé sans le vouloir, ou se demander en boucle : « Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? »
C’est normal. C’est même très courant. Mais on ne le dit pas assez.
On croit que les autres savent. Qu’ils ont un plan.
La vérité ? Beaucoup d’ados avancent à tâtons. Certains veulent devenir vétérinaires, pilotes ou avocats, d’autres n’ont aucune idée. Et puis il y a ceux qui se disent : « Je ferai le minimum, du moment que j’ai la moyenne », en espérant qu’un jour, une passion viendra frapper à la porte. Ou qu’un déclic surgira, comme dans un film.
Mais ce déclic, parfois, il prend son temps. Et c’est OK.
Se sentir « entre deux mondes »
Il y a aussi celles et ceux qui se sentent partagés entre deux pays, deux cultures, deux langues, deux éducations. Comme si choisir l’un, c’était trahir l’autre. Ce tiraillement peut donner l’impression d’être « fendu », incomplet. Et pourtant… c’est souvent une force incroyable. Mais on ne s’en rend compte qu’après.
Alors que faire, quand on ne sait pas ?
Continuer à avancer, tout simplement. Faire de petits pas. Écouter ce qui nous fait du bien, s’entourer de personnes qui nous respectent vraiment, s’autoriser à être imparfait. Et surtout, ne pas croire que le doute est un échec : le doute est un mouvement, une preuve qu’on cherche.
On n’a pas besoin d’avoir tout compris à 16 ans. Ni à 18 d’ailleurs. Ni même à 30.
Ce que j’aimerais dire à tous les ados (et à ceux qui les aiment) :
Vous avez le droit de ne pas savoir où vous allez. Vous avez le droit de douter, d’être partagé, de ne pas rentrer dans une case. Ce n’est pas un défaut, c’est une richesse en construction. Votre vie n’a pas besoin d’un plan parfait, elle a juste besoin d’élan, de sincérité, d’expériences.
Et si parfois vous vous sentez perdus, n’oubliez jamais ceci : on peut être perdu… et avancer quand même.
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