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Coach scolaire et conseillère d'orientation certifiée

Harcèlement : Des Histoires Silencieuses, Un Cri de Soutien

Aujourd’hui, c’est la journée de lutte contre le harcèlement. Cette cause, je la porte en moi. Dans mon travail de conseillère d’orientation, j’ai croisé beaucoup de jeunes qui, derrière leur sourire timide ou leur attitude réservée, cachent parfois des histoires douloureuses, des blessures invisibles. Celles qu’on ne voit pas forcément, mais qui laissent des traces bien réelles.

Quand un jeune entre dans mon bureau, il y a toujours un moment de silence, un temps de connexion. Je ne sais pas encore ce qu’il va me confier, ni s’il me dira même ce qui le tracasse. Parfois, ils ne savent pas eux-mêmes. Le harcèlement, c’est insidieux. C’est ce sentiment de se sentir exclu, jugé, rejeté… ou pire, c’est ce poids qui les écrase sans qu’ils comprennent pourquoi.

« Les mots blessent plus que les coups »

Une jeune fille, appelons-la Lucie, s’est un jour assise devant moi, le regard baissé. Elle a fini par me parler de ces mots qu’on lui lance tous les jours, des remarques sur son apparence, son poids, son style vestimentaire. Elle n’avait jamais osé en parler. « Ça ne se voit pas », m’a-t-elle dit en haussant les épaules. Mais justement, c’est là tout le problème. Le harcèlement psychologique se niche dans l’invisible, il ronge, il isole.

Ce que j’aimerais dire à Lucie, et à tous ceux qui se sentent invisibles dans leur souffrance, c’est que les mots peuvent être lourds de sens. Mais on peut aussi apprendre à leur opposer d’autres mots : des mots de réconfort, de bienveillance, d’affirmation de soi. Des mots pour poser des limites.

« Comment savoir si mon enfant est harcelé ? »

Les parents me demandent souvent : « Comment savoir si mon enfant va bien ? » À cela, il n’y a pas de réponse facile. Parfois, le harcèlement se traduit par des choses subtiles : un enfant qui devient renfermé, qui perd goût à ses passions, qui évite les discussions ou qui se sent stressé à l’idée d’aller en classe. Observer sans juger, écouter sans interrompre, ouvrir des espaces de parole, voilà quelques clés. Parfois, juste dire « Je suis là, je t’écoute », peut ouvrir une porte.

Le courage d’affronter

Chaque jeune a sa manière de réagir. Certains apprennent à dire « non », à se faire respecter. D’autres doivent encore trouver leur chemin, et c’est notre rôle de les accompagner. On ne peut pas éliminer le harcèlement d’un coup de baguette magique, mais on peut encourager nos jeunes à ne pas rester seuls, à se tourner vers des adultes de confiance, à trouver les ressources en eux.

Un rêve de tolérance et de respect

En cette journée de lutte contre le harcèlement, j’ai un rêve. Celui d’un monde où chaque jeune pourrait se sentir compris, soutenu. Où chacun d’entre nous, parents, éducateurs, amis, pourrait jouer un rôle dans la construction d’un environnement bienveillant et inclusif. Où les différences ne seraient plus source de rejet, mais de richesse.

Alors, pour Lucie et pour tous les autres, je souhaite que nous soyons là. Que nous soyons présents, à l’écoute, et que nous comprenions qu’un mot d’encouragement, un geste de respect, peuvent avoir un impact immense. Le harcèlement n’est pas une fatalité. Avec écoute, compréhension et compassion, nous pouvons aider nos jeunes à se relever, à se sentir dignes et respectés.

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