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Coach scolaire et conseillère d'orientation certifiée

Rentrée des classes : Transformer la peur et la mélancolie en opportunité

La rentrée des classes est une période souvent marquée par une certaine appréhension. Après de longues vacances, où les moments de détente et de liberté ont rythmé notre quotidien, il est tout à fait normal de ressentir une pointe de mélancolie en pensant aux bons moments passés. Les souvenirs des journées sans réveil, des après-midi ensoleillés et des soirées passées à regarder ses séries préférées peuvent rendre l’idée de reprendre le rythme scolaire un peu… décourageante. Cette « flemme » que l’on ressent à l’idée de se lever tôt, de replonger dans les devoirs, et de retrouver le cadre rigoureux de l’école est, en réalité, une réaction tout à fait naturelle du cerveau.

Notre cerveau est une structure « plastique », c’est-à-dire qu’il s’adapte en permanence aux nouvelles situations et aux changements. Cependant, cette adaptation peut être facilitée ou freinée selon les pensées que nous lui envoyons. Si l’on reste dans un état d’esprit où dominent les idées telles que « Quelle flemme de reprendre », « Je préférerais rester chez moi à regarder mes séries », ou encore « Je ne veux pas retourner à l’école », notre cerveau aura beaucoup plus de difficulté à se remettre en route et à retrouver le plaisir d’apprendre et de travailler.

Pour rendre cette transition plus sereine, il est crucial d’envoyer à notre cerveau des pensées positives et encourageantes. Par exemple, au lieu de se concentrer sur les aspects négatifs de la rentrée, pourquoi ne pas se focaliser sur ce qu’il y a de sympathique durant ces premiers jours d’école ? L’excitation de retrouver des amis, la curiosité de rencontrer de nouveaux professeurs et camarades, ou encore l’idée que chaque nouvelle année scolaire nous rapproche un peu plus des études qui nous passionneront plus tard sont autant de pensées qui peuvent aider à rendre cette période plus agréable.

En plus de ces pensées positives, il est important de se forcer, au début, à ne pas procrastiner. La procrastination peut en effet amplifier le sentiment de difficulté à reprendre le rythme. Il est donc conseillé de s’engager dans des petites actions quotidiennes, même si elles peuvent sembler insignifiantes. Par exemple, relire un chapitre étudié en classe, prendre le temps de faire une fiche de révision, s’organiser un moment de détente à des heures précises, ou encore faire le tri dans ses affaires de bureau sont autant d’activités qui, bien que simples, aideront à réentraîner le cerveau et à lui permettre de se remettre plus rapidement en mode « automatique ».

Des études montrent que plus nous adoptons rapidement une routine, plus il devient facile pour notre cerveau de s’y adapter et de l’intégrer. En d’autres termes, plus nous nous efforçons de reprendre les bonnes habitudes dès le début, plus elles deviendront naturelles et automatiques avec le temps.

Alors, à tous ceux qui ressentent cette appréhension de la rentrée, souvenez-vous que vous avez le pouvoir de rendre cette période plus douce. Envoyez à votre cerveau des messages positifs, engagez-vous dans des actions constructives dès le premier jour, et vous verrez que petit à petit, la « flemme » se dissipera pour laisser place à l’enthousiasme de ce nouveau départ.


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